Lutter contre les déchets ! Par EEMMadame Nelly

Lutter contre les déchets !

Par EEM
Madame Nelly Olin, Ministre de l'écologie et Jean-Pierre Petit, PDG de McDonald's France viennent de lancer un processus de concertation pour traiter de la question spécifique des déchets de la restauration rapide abandonnés sur la voie publique. En clair, il s’agit d’adjurer les marchands de la mauvaise bouffe de mettre moins d’emballage autour de leurs frites et soda ! L’initiative est intéressante dans la mesure où une véritable contrainte s’exerce sur ces vendeurs de hamburgers et de pizzas pour stopper leur pollution. Je ne sais pas si vous avez eu l’occasion de voir l’état de nos trottoirs à proximité des ces restaurants… On se croirait un jour de grève pour les éboueurs ! Alors un peu de propreté et d’hygiène, cela ferait du bien dans nos rues ! Et ça ne mange pas de frites ! Car le véritable problème de cette restauration rapide réside ailleurs. C’est bien de réduire de façon significative les déchets abandonnés sur la voie publique mais il faudrait aussi réduire ceux qui sont notre assiette. Et pour cela McDonald's ou Pizza "Machin" devrait s’imprégner de ce qu’est vraiment une nutrition basée sur une chaîne alimentaire favorisant l’adoption d’un comportement protecteur pour les citoyens. Les magnats de ces groupes n’ignorent pas les problèmes graves pour notre la santé engendrés par la pollution et les pesticides mais aussi par les déséquilibres de l’offre alimentaire courante, peu adaptée aux besoins de l’homme. La restauration rapide participe gravement à cet état de fait par la composition de ses menus bien éloignée de l’optimum alimentaire et qui ne correspond pas à notre bien-être. Et je ne parle pas des conditions de travail de nos jeunes dans ces entreprises. C’est la pire exploitation des étudiants qui doivent survivre pour payer leurs études ! Il faut bien en parler aussi. Cela fait partie de l'écologie humaine. Cette restauration a raison de lutter contre les déchets de la vente à emporter, mais n’abandonnons pas notre lutte contre ce qu’elle nous propose dans ses assiettes et ses gobelets. EEM