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5 juillet 2009

Infos

Taxe carbone: changer les comportements, pas remplir les caisses de l'Etat !

ClimatLa taxe carbone, qui vise à rendre plus chères les énergies polluantes pour que les consommateurs s'en détournent, est une mesure fiscale qui ne ressemble pas aux autres: elle vise d'abord à modifier les comportements, pas à remplir les caisses de l'Etat. Au premier jour d'une "Conférence des experts" qui a rassemblé lundi dernier, économistes, industriels, syndicalistes et représentants des ONG, nombre d'intervenants l'ont rappelé avec force: il s'agit d'une taxe pour inciter à consommer moins d'énergie polluante afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre. "C'est un exercice tout à fait nouveau. C'est une aventure énorme qui porte en germe, à échéance, une refonte de tout notre système fiscal", a estimé l'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard, qui préside les débats. Selon l'Ademe, cette taxe pourrait rapporter, sur la base d'une tonne de CO2 à 32 euros, entre 5 et 8 milliards d'euros par an. Mais ces chiffres sont appelés à évoluer dans le temps, en même temps que les comportements. "Plus cela fonctionne sur le plan environnemental, moins il y a de produit fiscal et mieux c'est !", a résumé Christian de Perthuis, de l'université de Paris-Dauphine, rappelant, qu'en théorie, cette taxe est destinée à "tuer sa propre assiette". Le gouvernement a toujours clairement indiqué que l'introduction de cette "contribution climat énergie" (CCE) suivant la terminologie du Grenelle de l'environnement, entraînerait la baisse d'autres prélèvements en compensation. A suivre ...

Taxe_carboneExxon Mobil Corporation, la première compagnie pétrolière mondiale, a financé en 2008 des recherches remettant en cause le réchauffement climatique. Dans son édition du 1er juillet, le quotidien britannique The Guardian rappelle que les comptes d'Exxon Mobil montrent qu'en 2008, la compagnie a participé à hauteur de 75 000 dollars aux recherches du NCPA – National Center for Policy Analys, situé à Dallas (Texas) –, de 50 000 dollars à celles de l'Heritage Foundation et de 245 000 dollars à celles de l'American Enterprise Institute for Public Policy Research, toute deux situées à Washington. Ces différents lobbies sont connus pour leurs positions très sceptiques vis-à-vis du réchauffement climatique.

Edition spéciale du Herald Tribune : le monde post-Copenhague selon Greenpeace

GREENPEACEImaginez, le 19 décembre 2009, la célébration mondiale de l’accord sur le climat obtenu à l’issue du Sommet de Copenhague. Imaginez le Président Sarkozy en héros de la lutte contre les changements climatiques, qui annonce pèle mêle la sortie du nucléaire et de massifs investissements dans les énergies renouvelables. De désespoir des représentants, patrons de l’industrie nucléaire s’enchaîne à une cheminée de centrale nucléaire pour sauver ce qui reste à sauver. Imaginez 1er ministre italien triomphant à Rome pour son rôle dans les négociations. Imaginez le monde si les leaders politiques, les groupes transnationaux les plus pollueurs prenaient enfin leurs responsabilités…Tout ceci –et bien d’autres informations, publicités, bandes dessinées, parfois délirantes- sont contenus dans une édition très spéciale du International Herald Tribune distribuée à 50 000 exemplaires à Bruxelles, Paris et de nombreuses capitales le jeudi 18 juin, à l’occasion du Sommet des chefs d’Etat européens. Ce numéro a été élaboré par Greenpeace, sans aucun lien avec la rédaction du Herald Tribune. Une manière de demander une nouvelle fois aux leaders européens de redonner un coup de fouet aux négociations sur le climat et de questionner leur leadership et leur volonté réelle d’un accord à Copenhague en fin d’année. A Paris, des crieurs ont distribués des exemplaires de cette édition spéciale à La Défense, près du Ministère de l’environnement et dans le quartier des ambassades britanniques et américaines, de l’Elysée et de la représentation de la Commission Européenne à Paris. Un numéro imaginaire qui pourrait devenir réalité !

Aon France innove en garantissant le beau temps aux vacanciers !

Aon France, la filiale française du N°1 mondial du courtage d’assurances et de réassurances vient de lancer la première garantie météo, déjà commercialisée en partenariat avec le Groupe Pierre& Vacances et France Loc. Sans déclaration ni dossier de sinistre, Aon permet aux professionnels du tourisme de proposer à leurs clients le remboursement automatique d’une partie de leur séjour si les conditions météorologiques n’ont pas été conformes à leurs attentes. En fonction des besoins du partenaire, il est possible de travailler sur différents types de données : ensoleillement, pluie, température... Initiative stupide ! Triste monde où nous sommes de plus déresponsabilisés et voulant des assurances sur tout !

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